DANCES IVOIRIENNES
il y a 3 ansLE TEMATE
Le Temate est une danse Wobé de l’ouest de la Côte d'Ivoire réalisée par les jeunes filles pour rendre un hommage aux esprits propices à la récolte du riz. Le Temate signifie « plus beau » en Wobé.
Il s'agit d'une danse festive, mais elle peut également être exécutée lors d'un enterrement.Crédit photo :wikipedia
LE ZAOULI
Classé au patrimoine mondiale de l’UNESCO, le Zaouli est une danse de la communauté Gouro qui rend hommage à la beauté de la femme .Le Zaouli se reconnait à la beauté, la finesse de ses traits et à la dextérité de ses danseurs. Il s'inspire de deux masques : Boulou et Djela. On l'appelle aussi "Djela lou Zaouli", ce qui signifie " Zaouli la fille de Djela". Le Zaouli combine à la fois sculpture (masque), tissage (costume), musique (chant) et danse dans le même spectacle. Il existe 7 types de masques Zaouli, chacun pouvant traduire une légende spécifique. Les porteurs et praticiens sont des sculpteurs, artisans, musiciens instrumentaux, chanteurs, danseurs et célébrités (garants des coutumes et traditions communautaires).
Crédit photo :lepetijournal.com
LE BOLOYE
Le Boloye ou la danse de la panthère est une danse traditionnelle de la tribu Sénoufo, qui est une tribu du nord de la Côte d’Ivoire. Cette danse acrobatique précédemment exécuté lors des funérailles, est maintenant devenu une danse joyeuse. Cependant, il conserve son caractère sacré. Des anciens du village de Lataha, à sept kilomètres de Korhogo, ont rapporté que le Boloye était à l’origine une danse pour enfants. Plus tard, les adultes l'amélioreront, perfectionneront son instrument de musique et lui donneront de l'importance et un caractère sacré. "Qui veut jouer de l'instrument Boloye ? Seul les l'initiés y ont droit. De plus, seul un initié peut porter ce costume aux couleurs du pelage de la panthère d’où le nom de cette danse.
Apprécié par une grande partie de la population, le Boloye fut exporté du village de Lataha vers d’autres endroits dans la partie la plus septentrionale de la Côte d’Ivoire.
Crédit photo :twitter
L’ABODAN
L Abodan est une danse de réjouissance du grand groupe Akan (Agni, Baoulé, Appolo, N'zima…) qui se produit une fois par an, voire plus s'il y a plus d'opportunités. Selon la place qu’on occupe dans la société, les gestes sont spécifiques .Ainsi, les déhanchements des nobles sont différents de ceux du komien (prêtresse garante de la tradition). Ne vous trompez donc pas non plus de pas, car l’Abodan n'est pas seulement une danse festive, mais aussi un moyen de communication et une manière de rendre hommage à l'esprit.
Crédit photo : fraternité matin
LE MAPOUKA
Le Mapouka est une danse traditionnelle Avikam du groupe ethnique de la tribu Akan, cette danse consiste à exécuter des déhanchés très synchronisées.
Elle fut à son apogée dans les années 80 grâce au groupe Nigui Saff, mais elle a été interdite par la CNCA à la fin des années 90 parce que le Mapouka dans sa modernisation avait des variantes (Mapouka serré, Mapoka dedja) considérées comme obscènes. Pourtant c’est une symbolique toute autre qui se cache derrière cette danse. En effet, chez les Avikam, lorsqu'un couple est en froid, la femme se pare de ses plus beaux ornements, se tient au milieu de la cour et se met à danser pour se réconcilier avec son mari. Il existe une autre version selon laquelle, le Mapouka n'est autre qu'une danse joyeuse accompagnée d'instruments de musique comme le Tam-tam que des femmes Avikam exécutent.Crédit photo :www.mapouka.com